Rango

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Rango

RangoRango

USA : 2011
Titre original : Insidious
Réalisateur : Gore Verbinski
Scénario : John Logan
Acteurs : Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin
Distribution: Paramount Pictures France
Durée : 1h40
Genre : Animation , Aventure
Date de sortie : 23 mars 2011

Réalisation :  [rating:4.5]
Scénario :       [rating:3.5]
Acteurs :         [rating:4.5]
Musique :       [rating:4.5]
Globale :         [rating:4.5]
[five-star-rating]

Rango est ce qu’on pourrait qualifier de « western animé » qui, coincé entre Pixar et Dreamworks, arrive à tirer son épingle du jeu avec brio. Quasiment sans temps mort, la personnalité de son caméléon vous interpellera.

Synopsis : Rango est un caméléon solitaire qui s’invente une vie dans son bocal, à l’arrière d’une voiture. Un accident va le libérer et l’amener dans la ville de Poussière, dont il va devenir le sheriff après avoir fait croire à des exploits imaginaires. Craintif et tourmenté, il va devoir faire face à ses mensonges et trouver un courage inédit pour sauver les habitants de Poussière de leur maire véreux.

Rango

Un anti-héros perdu

Le réalisateur des trois premiers Pirate des Caraïbes nous offre une bonne surprise. Visuellement et techniquement réussi, ce film d’animation en images de synthèse est en fait un western et une comédie à la fois. Le personnage principal, dont la quête d’identité ne se terminera qu’à la toute fin du film, est un anti-héros barré, lâche, menteur, mais attachant. Ne sachant pas vraiment qui il est, il nous offre une représentation de lui-même qui finira par le trahir.

Plusieurs mises en abime nous le rappellent tout au long de l’œuvre. La première au tout début quand il joue avec ses amis imaginaires (un faux poisson rouge, un buste de poupée et un insecte) au héros évidemment. Plus loin encore, et juste avant le morceau de bravoure du film (une course poursuite dans un canyon entre un attelage et un escadron de chauve-souris armées), il invente une pièce de « théâtre participatif » pour pouvoir duper des voleurs d’eau présumés. Puis finalement quand intervient l’esprit de l’Ouest, avatar de Blondin/ Clint Eastwood en carrosse/ voiturette de golf accompagné de ses gardiens d’or/ oscars. Ce dernier dessine un écran sur une vitre avec de la buée et lui dit « on n’échappe pas à sa propre histoire ».

Des références et une intrigue qui tiennent la route

L’histoire en elle-même reprend les codes du western, aussi bien au niveau de l’écriture que de la réalisation. On a droit au sheriff justicier, à la ville perdue au milieu du désert, à un pistolero reptilien cruel, à des voleurs de banque… même s’il est vrai que Rango est tout sauf taciturne et rempli de sang-froid. L’intrigue n’est pas dénuée de sens. Le maire coupe les arrivées d’eau pour pouvoir exproprier les habitants en les forçant à vendre leurs maisons. Quand on maîtrise une source d’énergie (l’eau), on maîtrise ce qu’il y a autour, tel est le message cynique du maire (tortue de son état). Le désespoir des habitants et le besoin de se réaliser de notre caméléon forceront sa décision finale, après avoir été humilié et forcé au départ par le serpent maléfique engagé pour intimider les opposants.

Rango

Rango vous arrachera au moins quelques sourires !

Le film nous réserve également des moments de rire, notamment lorsque Rango est poursuivi par un faucon à poussière où il finit caché dans des toilettes puis dans un distributeur. Ou encore lorsqu’il essaie de se fondre dans le décor avec sa chemise à fleurs au début. La scène de travestissement est pas mal non plus.

Résumé :

Au milieu de tous les films d’animation du moment et à venir, Rango est un divertissement honnête et agréable, drôle et référencé. Ne nous en privons pas !

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