Les Arcs 2017 : palmarès & bilan

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La 9ème édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs s’est terminée le vendredi 22 décembre dernier, avec l’annonce du palmarès composé de pas moins de douze prix, attribués par six jurys et le public.

La Flèche de Cristal du Meilleur Film : La Route sauvage de Andrew Haigh, sortie française le 4 avril

Le Grand Prix du jury : Nico 1988 de Susanna Nicchiarelli, sortie française prévue le 18 avril

Prix d’interprétation féminine : Maria-Victoria Dragus dans Mademoiselle Paradis, sans date de sortie en France

Prix d’interprétation masculine : Charlie Plummer dans La Route sauvage, sortie française le 4 avril

Prix de la meilleure musique originale : James Edward Baker pour La Route sauvage, sortie française le 4 avril

Prix de la meilleure photographie : Magnus Jordenhof Jønck pour La Route sauvage, sortie française le 4 avril


Prix du public : La Mauvaise réputation de Iram Haq, sortie française prévue le 13 juin

Prix de la presse : Arrhythmia de Boris Khlebnikov, sans date de sortie en France

Mention spéciale : The Captain L’Usurpateur de Robert Schwentke, sortie française le 21 mars


Prix 20 minutes d’audace : The Captain L’Usurpateur de Robert Schwentke, sortie française le 21 mars

Prix Cineuropa : Sonate pour Roos de Boudewijn Koole, sortie française le 18 avril

Prix du jury jeune : The Captain L’Usurpateur de Robert Schwentke, sortie française le 21 mars

Mention spéciale : La Mauvaise réputation de Iram Haq, sortie française prévue le 13 juin

Prix du meilleur court-métrage : Los Desheredados de Laura Ferrès

Mention spéciale : Koropa de Laura Henno



Il y a des festivals, et puis, il y a le Festival des Arcs ! Même quelques semaines après être redescendu sur terre suite à mon premier séjour en montagne, je suis toujours sous le charme de cet endroit magique, féerique, magnifique ou tout simplement dépaysant ! Car combien de fois dans une vie a-t-on la possibilité d’aller voir un film en pataugeant dans une neige profonde, de manquer de souffle moins à cause de l’intrigue tendue des films vus mais parce que l’oxygène se fait rare à une altitude de près de 2000 mètres et, accessoirement, de voir Marie Gillain et d’autres célébrités du cinéma français à chaque coin de rue ? Ces quatre jours passés en décembre dans l’air frais et pur des Alpes relevaient décidément de l’aventure. Mais quelle aventure sublime dans cette station de ski enchantée, certes parfois coupée du monde – vous savez, pour déclencher artificiellement les avalanches en début de soirée –, mais foisonnante d’une activité indirectement cinématographique du petit matin jusqu’à tard dans la nuit ! Sans oublier que les environs enneigés ont récemment servi de décor à Snow therapy de Ruben Östlund, ainsi qu’au plus confidentiel mais néanmoins magistral La Tendresse de Marion Hänsel.


J’y étais bien sûr aussi pour voir des films, dans une programmation dont le seul bémol était l’accessibilité pas toujours facile des salles polyvalentes, dispersées sur plusieurs niveaux dont la plus haute à 2000 mètres était en fin de compte la plus pratique. Le véritable charme de l’événement, en dehors du logement presque luxueux dans une résidence à appartements, naissait par contre des activités annexes, dont la plus ébouriffante était absolument une descente en luge sur une piste raide de trois kilomètres, organisée par le magazine partenaire Variety, le soir de notre arrivée. Peu importe que je me sois ramassé trois fois dans la neige, c’étaient des retrouvailles insoupçonnées avec la nature dans ces très beaux moments de solitude, assis sur ma luge aux dimensions forcément inadaptées et entouré des majestueux sommets enneigés. De même, le traditionnel petit-déjeuner à l’Aiguille Rouge à plus de 3200 mètres, juste après le lever du soleil, avait quelque chose de très joliment fédérateur, ne serait-ce que parce que j’ai pu y observer, presque de première main, la galanterie de Sami Bouajila et la modestie de la comtesse Clotilde Courau, tous deux membres du jury. Enfin, tous mes remerciements aux attachées de presse du festival, ainsi qu’à ma consœur et compagnonne de festival, notamment pour la soirée du danseur et du tsar, qui s’est terminée avec une promenade d’exploration du village en plein milieu de la nuit !

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :

Beyond words de Urszula Antoniak (Compétition) (critique)

The Captain L’Usurpateur de Robert Schwentke (Compétition) (critique)

The Charmer de Milad Alami (Compétition) (critique)

Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant (Documentaires) (critique)

La Route sauvage de Andrew Haigh (Compétition) (critique)

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